Je quitte la boutique Facebook


Je quitte la boutique Facebook. Mon temps est bien compté.

Me suis fais manipuler comme un conscrit par deux chenapans pour produire d’ici une dizaine de nuitées une recension critique de What technology wants de Kevin Kelly. Remarquez que c’est pour la bonne cause, un petit papier pour la revue la plus hot en ville : Argus.

Pense être capable de torcher le tout dans les temps. L’oeuvre numérique est lue, assimilée et j’ai même tenté un court et léger éreintement ici. La poisse c’est que j’ai annoté et surligné l’opuscule dans l’application Kobo de Ipad. Notes sont emprisonnées, pas exportables, faut tout retaper. Les grands bons de la révolution numérique?

Le temps, le temps. Je sais bien que je ne pourrai pas m’empêcher d’aller potasser dans mes vieux bouquins. Je ne vous mets pas les références. Démerdez-vous, je n’ai pas le temps, je vous les refile en vrac :

Marx : Le capital
Hégel : La phénoménologie de l’esprit
Heidegger : Sein und Zeit
Mumford : Technique et civilisation
Simondon : Du mode d’existence des objets techniques
Habermas: La technique et la science comme idéologie
Baudrillard : Le miroir de la production
Fallet : La soupe au choux (et si j’ai des loisirs. le film avec Louis de Funès)

Allez courage, je vais y arriver, j’ai déjà le titre de mon article :

What technology wants de Kevin Kelly.
Un four mystique

Me demande parfois si la mutation technologique en cours induit des changements sociaux aussi importants dans notre rapport au temps que l’apparition de l’horloge au Moyen-Âge? Ou l’apparition de la perspective en peinture qui a chamboulé notre rapport à l’espace. Et me voilà parti avec Lewis Mumford…

Allez au boulot.

Et il y a l’automne, sa profusion de parfums qui m’envoûte.

A propos Luc Jodoin

Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke. Préfère Madrid à Barcelone.
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Une réponse à Je quitte la boutique Facebook

  1. cjeanney dit :

    Du coup en vous lisant, je me demande si l’on n’est pas sur un fil sur une jambe sur un pied, avec le choix de trouver ça fantastique et enthousiasmant ou la mélancolie de l’impuissance qui nous tombe dessus et nous menotte, et puis le vent, on ne sait pas de quel côté il souffle et où il nous pousse, c’est très troublant.
    (et j’essaie aussi de me figurer l’apparition de la perspective, ça devait être quelque chose quand même)

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