Après Google Reader…

Je suis un utilisateur lambda de Google Reader… Pas de fignolage. Je suis abonné à une centaine de sources que je consulte au gré du temps qui reste parce que je suis, règle générale, dans l’action ou plongé dans un livre… Je me suis créé une catégorie «indispensables» dans l’agrégateur. Question de ne pas louper ce qui se produit au boulot dans mon dos :) et les propos d’une dizaine de blogueurs pas tous très sérieux, j’avoue, mais tous très créatifs. Côté veille, je la joue souvent au butinage numérique. Il faut dire que je peux compter, je ne m’en prive pas,  sur des veilleurs sérieux et systématiques qui diffusent le fruit de leurs veilles sur d’autres plateformes où je suis plus assidus, notamment au petit matin. Ils se reconnaîtront. :)

J’ai toujours trouvé l’outil GR froid,  fonctionnel et … indispensable. Pas vraiment approprié – c’est personnel – pour la lecture sociale et la conversation.

Mon expérience des derniers mois me démontre que Facebook, Google + et parfois Twitter demeurent encore les meilleurs outils pour engager de véritables« lectures partagées», des conversations, des chicanes – avec le plus grand nombre –  sur les enjeux actuels autour des bibliothèques, de la littérature, du numérique, de la médiation et de la vie qui va simplement.

Bref, je pense que Google tente d’humaniser son Reader pour engranger encore plus d’oseille. J’espère que ça ne fera pas trop rager les bibliopotes qui l’utilisent pour initier des conversations ailleurs, sur leurs blogues, sur Facebook, etc.

A propos Luc Jodoin

Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke. Préfère Madrid à Barcelone.
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