J’ai un peu pratiqué les années folles et Kiki de Montparnasse ce dernier mois. C’était sans compter sur ce voisin, avec qui j’aime bien causer mathématiques tout en battant la casserole sur le bitume, qui m’a invité à aller visiter son gourbi pour découvrir son impressionnante collection de BD. Je suis sorti de chez lui avec une pochetée de «comics»… Dans le lot, il y avait Pascin de Joann Sfar.
Bel album qui développe une biographie «imaginaire» du peintre Pacsin Soutine y occupe une place prépondérante et Kiki y fait quelques apparitions. On n’y coupe pas quand il est question de cette période, Kiki rapplique à coup sûr…
Dialogues haut en couleur et haute densité sexuelle dans le croquis. Pour ce qui est de la description de la révolution artistique et intellectuelle du moment, on repassera ce n’était décidément pas l’objectif de Sfar. Un tantinet graveleux, disons, mais ça vaut le détour, pour la révolution des moeurs au fin fond de la culotte.
Billet produit dans le cadre de Le Mois de la BD des Bibliothèques de Montréal
Interloqué par le commentaire de la BD « Pascin de jonathan Sfar », comment ça Pascin un artiste immaginaire ? Pascin était un des artistes les plus pittoresque mais aussi un des plus important et doué de l’école de Paris. Cette BD n’est pas biographique et les évènements et les rencontres elles, sont romancées, probables ou imaginaires…
Cher cousin, je vous pardonne mais renseignez vous d’avantage sur cette merveilleuse époque ou Paris était la capitale mondiale des arts…
oups, je suis allé un peu vite en affaire, c’est la biographie qui est « imaginaire » et non le peintre ! Merci cousin et revenez. :). Je corrige. Luc Jodoin