À l’instar de l’Oreille tendue, je suis sensible aux petits hasards de la vie, aux accouplements littéraires surtout. Accords de proximité.
Ce matin, dans la Presse +, Chantal Guy se fendait d’une critique dithyrambique du roman de Christophe Bernard : La bête creuse. C’est ici. Je vais le lire.
Citation :
François, petit-fils de Monti, trimballant le manuscrit d’un grand roman, qui part de Montréal pour retourner en Gaspésie (en taxi !).
Hier, sur Facebook, je publiais une carabistouille dans laquelle il est aussi question d’une longue balade en taxi. Je la reproduis, ci-dessous, ma calembredaine :
Merdouille. Livre ramassé dans une microbibliothèque sur Beaubien. J’avais le goût de lire fou après m’être farci du Robbe-Grillet. Frédéric Dard : Refaire sa vie. Un beau voyage en taxi, en joyeuse compagnie, depuis le sud de l’Italie en direction de Paris. C’était bien parti sur les rives de l’Adriatique. J’arrive à la page 76… La prochaine, p. 141. Enfoiré! Recherche sur les sites des Bibliothèques de Montréal et de la Grande Bibliothèque pour poursuivre ma lecture : titre inexistant. La personne qui a fait don de cet opuscule a laissé son numéro de téléphone à la fin du volume. Je l’appelle pour l’engueuler? Bah! Vais aller faire un petit tour au Salon du livre de Montréal, des fois. On sait jamais.
Question qui me tarabuste : Vous en connaissez des livres où on se trimbale en taxi sur de longues distances?
De mémoire, de mon côté, sans trop réfléchir :
Raymond Queneau : Zazie dans le métro
Echenoz? Pas certain. Mais il aime les bagnoles…
Bon dimanche!
Mise à jour du 23-11-2017
Laureen Moock Colombani me suggère : « Taxi » de Khaled Al Khamissi
Pierre-Léon Lalonde, Un taxi la nuit, Québec, Septentrion, 2 vol., 2007 et 2009 ?
L’emploi du temps, de Michel Butor?