Au milieu de la plaine, parmi les maisons espacées et pour la plupart retirées jusque dans le haut des terres, loin de la rivière et de la route avoisinante, afin de parer aux inondations, celle de Didace, bâtie sur une butte artificielle, près du chemin du roi, possédait le rare avantage d’être à la portée de la voix : les Beauchemin pouvaient, à toute heure du jour, recevoir du passant, sur la route ou sur le chenal, un mot, un salut, un signe d’amitié.
L’oeuvre est maintenant libre de droit. Elle a été numérisée par Le Café des savoirs libres. Pour en savoir plus, voir le billet de Bibliomancienne.
Germaine Guèvremont, Le Survenant, Café des savoirs libres, c1945, 2019 (epub).