Avec un peu de retard dans mes lectures, je découvre que Finkielkraut n’est ni de gauche, ni de droite, ni réactionnaire, ni conservateur.
Il se définit comme un penseur du présent.
Ainsi, il est contre le mariage pour tous. Il est un défenseur des «invariants anthropologiques» (critique de la théorie des genres). Il s’insurge contre l’immigration «massive», il craint la perte de la fameuse identité française. Il angoisse face à la fin éventuelle de notre civilisation judéo-chrétienne. Il défend Renaud Camus (Le grand remplacement). Il assimile toute la gauche à des islamo-gauchistes… Internet est une poubelle. Le français : le niveau baisse. Il promeut la fameuse «galanterie française». C’était mieux avant.
Il pense le présent…
Heureusement, madame de Fontenay lui tient bien tête, sauf que Finkielkraut a plutôt tendance à éluder ses critiques.
Finkielkraut est davantage un rhéteur qu’un penseur.
Un érudit toutefois, il nous cite Pic de la Mirandole pour élaborer sa pensée.
Référence :
Élisabeth de Fontenay et Alain Finkielkraut, En terrain miné : une amitié conflictuelle, Stock, correspondance échangée entre septembre 2016 et juin 2017, 2017, 265 p.