Never open a book with weather. Elmore Leonard, Ten rules for writing fiction.
Never open a song with weather? Peut-être, car il pourrait y avoir des petits conflits intergénérationnels et esthétiques.
Une compilation de quinze chansons de L’Institut national de l’audio visuel (INA).
Vous pouvez écouter l’ensemble en continu à la fin de ce billet, sans publicité.
Vous pouvez aussi sélectionner celles qui vous intéressent en fonction de l’interprète et de la profondeur de l’incipit météo. Avec publicité pour ceux qui n’ont pas l’abonnement premium.
Il y a des perles dans ce florilège.
Claude François se déhanchant, chantant avec son double, pantalon blanc à pattes d’éléphant. J’ai aussi joint en post‑scriptum son Alexandrie Alexandra. Pas d’incipit météo ici, mais une vidéo qui atteint les sommets du kitsch.
Gainsbourg interprétant sa chanson, clope au bec, de guingois, quasi caché du public.
La cuirette et le « manspreading » de Johnny Hallyday.
Mes incipit préférés, pour le moment : Hello le soleil brille brille brille et Voilà l’été / Voilà l’été / Voilà l’été / Voilà l’été /.
JimG me signalait, hier, deux chansons qui pourraient rejoindre ma collection d’incipit musicaux. Je te réchaufferai d’Aznavour et Nantes de Barbara. C’est chose faite, vous les retrouverez plus bas.
Claude François, Toi et le soleil
Nous n’aurons plus jamais un jour de pluie
Tous les nuages se sont dissipés
Johnny Hallyday, La fille de l’été dernier
Je ne veux pas perdre de temps
Il y a autre chose sur terre
Que travailler pendant l’été
Pour gagner une misère
Joe Dassin, L’été indien
Tu sais
Je n’ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
Nous marchions sur une plage, un peu comme celle-ci
C’était l’automne
Un automne où il faisait beau
George Chakiris, The summer knows
The summer smiles, the summer knows,
And unashamed, she sheds her clothes.
The summer smoothes the restless sky,
And lovingly she warms the sand on which you lie.
Mort Shuman, Un été de porcelaine
Il y a quinze ans à peine
Il y a quinze ans déjà
Ma mémoire est incertaine
Mais mon coeur lui n’oublie pas
Un été de porcelaine
Un coeur pour la première fois
Qui chavire et se déchaîne
Et balbutie ses premiers pas
Claude Nougaro, Un été
Un été
Où je venais d’atteindre mes 14 ans
J’avais donné rendez-vous à une enfant
Une petite Espagnole du quartier
Claude Nougaro, Mon disque d’été
Mon disque d’été est déjà rayé
Par les rayons gris de la mélancolie
Mon disque pleure sur sa dernière heure envolée
Mon disque d’été est déjà voilé
Sa mer est noire sur ses plages de pluie
On ne peut être l’été après avoir été
Les Négresses vertes, Voilà l’été
Voilà l’ été
Voilà l’été
Voilà l’été
Voilà l’été
Nana Mouskouri, La dernière rose de l’été
Si demain tu cueilles une rose
Dont le coeur est déjà fané
Dis toi bien que cette rose
Est la dernière de l’été
Hier encore au voisinage
Fleurissait tout un jardin
Dont il ne reste qu’un feuillage
Le grand orchestre du splendid, Summertime
Summertime,
And the livin’ is easy
Fish are jumpin’
And the cotton is high
Annie Cordy, Hello le soleil brille
Hello le soleil brille brille brille
Hello tu reviendras bientôt
Là-bas dans ton village
Au vert cottage
Plein de chants d’oiseaux
Enrico Macias, Il est comme le soleil
L’eau et la terre, tu peux les emporter
Si c’est trop cher, tu peux même les voler
Mais pas le soleil
Y’ a rien à faire, tu ne peux pas l’attraper
Sacha Distel, Tu es le soleil de ma vie
Tu es le soleil de ma vie
Tu es le soleil de mes jours
Tu es le soleil de mes nuits
Tu es le soleil de l’amour
Serge Gainsbourg, Sous le soleil exactement
Un point précis sous le tropique
Do Capricorne ou do Cancer
Depuis j’ai oublié lequel
Sous le soleil exactement
Pas à côté, pas n’importe où
Sous le soleil, sous le soleil
Exactement juste en dessous
Les suggestions de JimG :
Charles Aznavour, Je te réchaufferai
Le ciel tisse une couverture en laine
L’été prépare ses quartiers d’hiver
Mais n’aie pas peur de la froidure, Hélène
Je te réchaufferai, je te réchaufferai
Barbara, Nantes
Il pleut sur Nantes
Donne moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
La totale. 51 minutes 50 secondes d’écoute :
P.-S.