Aurores. Il fait froid, ça glisse tout du long, s’imprègne, s’incruste en mon corps assujetti. Fin craquèlement de la peau.
J’achève tout juste le dernier roman de Michael Delisle : Tiroir no 24 que m’a suggéré Marie-Anne Poggi, la muse du club de lecture Les irrésistibles.
Ils ont vraiment le chic, les auteurs québécois ces derniers temps pour nous ciseler des histoires implacables, sans flafla, ni florilège, jouant du froid et du feu. Je pense aussi à Perrine Leblanc, auteure de L’homme blanc.
Le tiroir no 24, court récit. Pour revoir l’expo 67, la modernité bulldozer, en marche, imparable. Je ne vous raconte pas, allez y poser les yeux
Un poète minimaliste de la narrativité, ce Delisle.
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Et si ça vous chante, à ne pas manquer à la bibliothèque Le Plateau Mont-Royal, une rencontre avec Perrine Leblanc qui sera interviewée par mon sympathique collègue et ami Normand Biron