Vous aviez chopé une vilaine grippe : courbatures, nez trompinette, poumons cracheurs de feu, agitation somnolente perpétuelle et tout le tintouin bactériel. Tout ce qui dispose à la lecture… Vous étiez à la recherche d’une solution littéraire pour douche nasale à petit volume et basse pression, en vue d’hydrater et de nettoyer les voies de votre reniflant rougeoyant. Un viatique pour chasser vos idées noires. Le produit comprendrait – à revers des discours dominants – un agent de conservation. Le genre de truc à tenir hors de portée des enfants. Vous aviez trouvé dans votre bibliothèque, une bonne BD affreuse, sale et méchante. Vous aviez relu, à petit jet, à petite goutte, Les copines de Reiser. Décapant. Un remède, irrésistible. Vous respirez. Aux poubelles les pseudoéphédrines !
Cette recommandation de lecture a aussi été publiée sur le site des Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal, le 13 avril dernier.