Marie D. Martel m’interpelle sur Facebook. Qu’ai-je lu en 2015 qui mériterait de figurer dans une manière de Top 10? Je vais tricher, je le sais.
Épineuse question. Allez, sans trop y penser. Des relectures, en premier : Raymond Radiguet, Le diable au corps; Goethe, Les souffrances du jeune Werther; Pierre Michon, La Grande Beune; Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux; Patrice Desbiens, Rouleaux de printemps.
Plus près : Léonardo Padura, Hérétiques; Maylis de Kerangal, À ce stade de la nuit; Martin Amis, La maison des rencontres; Christine Angot, Un amour impossible.
Des Québécoises : Catherine Mavrikakis, La ballade d’Ali Baba; Sylvie Drapeau, Le Fleuve; Martine Audette, Tête première dos contre dos.
Des essais sur notre langue : Benoît Melançon, Le niveau baisse; Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée. Combattre l’insécurité linguistique des Québécois.
Oups, je dépasse déjà le compte de dix, et il y en aurait d’autres… Peut-on ajouter ceux qu’on n’a pas vraiment aimés, mais qui nous ont permis de joyeuses activités para-littéraires ? : Soumission, lu à la plage et Millennium IV qui a terminé sa vie au fin fond d’un lac à l’eau claire.
Pure détestation, mais lu pour la cause : Le Crépuscule des bibliothèques.
Tous disponibles dans le réseau des Bibliothèques publiques de Montréal
Hors catégorie et les dépassant tous :
- Le Cher journal d’un vieux pote, Éditions du casier postal numérique, Février-décembre 2015, 163 entrées, un peu plus de 120 000 mots.
- Sur WhatsApp, autre pote, quelque 10 000 mots de poésie urbaine pas piqués des hannetons. Janvier à mai 2015.
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