Température et incipit : La fête de l’insignifiance de Milan Kundera [85]

Fête de l'insignifiance

Never open a book with weather. Elmore Leonard, Ten rules for writing fictions.

Il ne peut pas toujours avoir tort ce cher Elmore Leonard.

Un incipit banal autour d’un nombril :

C’était le mois de juin, le soleil du matin sortait des nuages et Alain passait lentement par une rue parisienne. Il observait les jeunes filles qui, toutes, montraient leur nombril dénudé entre le pantalon ceinturé très bas et le tee-shirt coupé très court. Il était captivé; captivé et même troublé : comme si leur pouvoir de séduction ne se concentrait plus dans leurs cuisses, ni dans leurs fesses, ni dans leurs seins, mais dans ce petit trou rond situé au milieu du corps. p. 13

Ce n’est pas mon roman préféré de Kundera. Je préfère nettement ses égos expérimentaux  à ses égos caricaturaux.

Enfin, c’est le mois de juin et c’est la fête. Il y en a pour tous les goûts.

Bonne St-Jean à toutes et à tous !!

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Milan Kundera, La fête de l’insignifiance, Paris, Gallimard, 2013, 142 p.

Pour les égos expérimentaux, lire :

Milan Kundera, L’art du roman, Paris, Gallimard, 1986, 200 p.

A propos Luc Jodoin

Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke. Préfère Madrid à Barcelone.
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