Lecture du dernier essai de Michel Onfray : Le fétiche et la marchandise.
Ça pourrait plaire à ceux qui s’intéressent à la pensée hyperbolique, à l’exagération rhétorique et à la généralisation empirique.
Toute ressemblance avec Testament, le dernier film de Denys Arcand, est purement fortuite.
Un extrait de l’opus d’Onfray ? :
Les Administrateurs Mondiaux, ils existent déjà aux États-Unis et dans les pays vassalisés, dont la France dans l’Europe de Maastricht ; le système des castes et le meilleur des mondes, ces gens-là y travaillent avec des instruments qui s’avèrent autant d’armes de guerre de ce totalitarisme courtois et qui ont pour nom : européisme, politiquement correct, déconstruction, wokisme, islamo-gauchisme, créolisation, transhumanisme.
Ce qui a lieu actuellement travaille à la fin de notre civilisation, dit Huxley, il a raison.
J’admets que totalitarisme courtois est un joli oxymore, mais il l’a emprunté à Aldous Huxley.
Bref, Onfray est en bonne compagnie avec Monsieur Mathieu Bock-Côté, un autre penseur de la modernité :
Nous sombrons dans «une déconstruction des fondements anthropologiques de l’humanité.» (p. 58 ).
Mathieu Bock-Côté, L’empire du politiquement correct : essai sur la respectabilité politico-médiatique, Les Éditions du cerf, 2019, 298 p.
Michel Onfray, Le fétiche et la marchandise, Paris, Bouquins, 2023, [Édition numérique]