Je cite, Renaud Camus, in Éloge du paraître, que je lis et rumine, pour mémoire :
La littérature, ce coeur ancien de la culture, enseignait que le sens n’est pas le tout du sens : l’information sous son empire, n’est pas la totalité du message, toute phrase dépasse la pensée, même quand elle peine à la rejoindre, et la communication n’est pas le dernier mot du possible, en matière d’échange. Il y a dans l’espace littéraire du contresens au dessous du sens , et de nouveau au dessus; et du non sens, une faille, un évanouissement, au coeur de la parole : son diamant noir, un abîme, son duende.
Je pensais à Barthes, à la folie d’aimer, au recroquevillement des mots, à l’inachevé.