La chute du pharaon : ce que nous disent Sinouhé, Lessard, Foglia et Libé

Le roman de Mika Waltari, Sinouhé l’Égyptien, dont le récit se déroule 14 siècles avant
Jésus-Christ s’ouvre ainsi :

«Moi, Sinouhé, fils du Seigneur et de sa femme Kipa, j’ai écrit ce livre. Non pas pour louer les dieux du pays de Kémi, car je suis là des dieux. Non pas pour louer les pharaons, car je suis las de leurs actes. C’est pour moi seul que j’écris. Non pas pour flatter les dieux, non pas pour flatter les rois, ni par peur de l’avenir ni par espoir. Car durant ma vie j’ai subi tant d’épreuves et de pertes que la vaine crainte ne peut me tourmenter, et je suis là de l’espérance en l’immortalité, comme je suis là des dieux et des rois. C’est donc pour moi seul que j’écris, et sur ce, je crois différer de tous les écrivains passés ou futurs»

J’aime imaginer ce Sinouhé écrivant pour lui même sur Facebook et Twitter…

Maintenant que le pharaon est tombé, qu’adviendra-t-il des dieux et de l’armée?

À suivre, mais en attendant on peut lire :

Dans Libération : Égypte : l’armée suspend la Constitution et dissout le parlement
Martin Lessard ; Égypte: le rôle des médias sociaux dans la chute de Moubarak
Pierre Foglia : Vive Facebook!

A propos Luc Jodoin

Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke. Préfère Madrid à Barcelone.
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