
Lecture cet après-midi d’un recueil de nouvelles de Gilles Archambault : Combien de temps encore?
Titre fort à propos, la fille de l’Hydro devait passer entre midi et 16 heures m’installer un compteur numérique. Optimisation oblige.
Le recueil. Titre un peu déprimant. Détrompez-vous. Méfiez-vous des quatrièmes de couverture. Pas de nostalgie là-dedans. Il n’est point besoin d’avoir atteint l’âge déplorable de la plupart des protagonistes des nouvelles de ce bouquin pour avoir un regard ironique et pas pleurnichard sur la vie : la trahison des ami.e.s (ce ne seraient pas des ami.e.s sinon); l’ennui des voyages, assortis d’éphémères plaisirs; les hosties de tempêtes de neige; les livres de poche accumulés (la peste pour les exécuteurs testamentaires) ; le grand amour avec ses obligatoires douleurs et tourments; les gars qui baisent comme des pieds et qui ne savent pas remettre ça, mais aussi les joyeusetés de s’envoyer, cravache en main, vaillamment en l’air; les jobs poches; les envies de s’éclater, même quand on est né pour une vie en classe économique…
À lire, j’ai souri tout du long. Il a du tonus Gilles Archambault, plus que la fille d’Hydro.
Elle va repasser, me dit-on.
- Combien de temps encore?
- Ahorita!
[Vous aurez compris pourquoi j’ai aussi classé ce billet sous la catégorie «Accouplements»]
Référence :
Gilles Archambault : Combien de temps encore?, Boréal, Nouvelles, 2017, 136 p.
À propos de Luc Jodoin
Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke.
Préfère Madrid à Barcelone.
J’aime pas Hydro
Lecture cet après-midi d’un recueil de nouvelles de Gilles Archambault : Combien de temps encore?
Titre fort à propos, la fille de l’Hydro devait passer entre midi et 16 heures m’installer un compteur numérique. Optimisation oblige.
Le recueil. Titre un peu déprimant. Détrompez-vous. Méfiez-vous des quatrièmes de couverture. Pas de nostalgie là-dedans. Il n’est point besoin d’avoir atteint l’âge déplorable de la plupart des protagonistes des nouvelles de ce bouquin pour avoir un regard ironique et pas pleurnichard sur la vie : la trahison des ami.e.s (ce ne seraient pas des ami.e.s sinon); l’ennui des voyages, assortis d’éphémères plaisirs; les hosties de tempêtes de neige; les livres de poche accumulés (la peste pour les exécuteurs testamentaires) ; le grand amour avec ses obligatoires douleurs et tourments; les gars qui baisent comme des pieds et qui ne savent pas remettre ça, mais aussi les joyeusetés de s’envoyer, cravache en main, vaillamment en l’air; les jobs poches; les envies de s’éclater, même quand on est né pour une vie en classe économique…
À lire, j’ai souri tout du long. Il a du tonus Gilles Archambault, plus que la fille d’Hydro.
Elle va repasser, me dit-on.
[Vous aurez compris pourquoi j’ai aussi classé ce billet sous la catégorie «Accouplements»]
Référence :
Gilles Archambault : Combien de temps encore?, Boréal, Nouvelles, 2017, 136 p.
À propos de Luc Jodoin
Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke. Préfère Madrid à Barcelone.