Le ciel n’est qu’un détour à brûler

Mon coup de coeur poésie 2011 dans le cadre de La Saison de la lecture va à Martine Audet.

Martine est d’ailleurs finaliste pour les prix littéraires du gouverneur général, catégorie poésie.

Il y aura une lecture des finalistes au prix du GG (poésie), le 10 novembre, à 19h00 à la bibliothèque Atwater (1200, avenue Atwater)

D’ici là, collage, je grave dans mon carnet :

In Les mélancolies, L’Hexagone, 2003 :

La maison vide
Les branches dépouillées
Il faut sans cesse ajouter des mots
La raison des nuages
Les yeux de pluie
Les yeux de pluie
Quand rien ne s’arrête
p.  27

Chaque corps qui résiste, esquisse d’étranges et vieilles voltiges, des glissements jusqu’aux coeurs avec leurs bruits de portes. L’amour refait des yeux ma mort brute et impraticable. Je range mes papiers.

Je peux encore sentir la neige de tes doigts
p. 45

in Les manivelles, l’Hexagone, 2006 :

De midi si fragile,

nous reconnaissions
les corps brefs,
et, là, cendres
sous nos habitudes de poèmes.

Quelle bête avait atteint
le cri soudain, le soleil?

Nous lui tendions la main
par-dessus les vents.

Nous fixions le jour
de toutes nos ressemblances.
p.  72-73

(…)

le poème est une main

p. 37

Martine Audet sort parfois ses couleurs :
in Michel van Schendel : L’oiseau, le Vieux-Port et le charpentier : poèmes pour enfants devenus grands, L’Hexagone, 2006 :

Elle écrit aussi pour les plus jeunes :

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Illustration en tête de ce billet :

Pages numérisées :
Martine Audet : le ciel n’est qu’un détour à brûler, l’Hexagone, 2010

A propos Luc Jodoin

Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke. Préfère Madrid à Barcelone.
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