Une nouvelle de Charles Dionne. Il nous a pondu d’un seul jet, un grand cri, un court récit qui frappe dans le dash et dans la roue du vélo. J’vous l’dis, l’encre numérique n’avait pas encore eu le temps de sécher… que c’était en ligne. De la littérature en temps réel. Un vélo qui se pointe sur la Ste-Catherine engorgée par une veillée funèbre le lendemain de la fusillade au Métropolis… De l’art de composer avec un vélo défuntisé, le travail à temps partiel, les nuits blanches, un dernier verre à cinq heures du mat, sa douce Léa qui bosse de nuit et toutes sortes «d’estie de problèmes». Tout ça, sentir «la vie bien palpable». Les battements du coeur et de la ville (est-ce que ça compte pour un zeugme? 😉 ). Écrire. Une voix forte dans la Ville.
Dans la nouvelle collection de Publie.net
Ce qu’en dit François Bon de cette nouvelle collection :
Le plaisir de lire bref.Le plaisir d’explorer. Produire de la fiction neuve.Pouvoir découvrir des voix, des aventuresd’écriture.Explorer avec force un territoire précis et délimité.Aller vers l’anticipation, jouer du narratif.Et puis une interrogation sur notre démarchepurement numérique : un territoire intermédiaireentre la presse magazine et le domaine lent dulivre.
De Charles Dionne, on pourra aussi lire chez Numeriklivres :
Bravo, écrivez plus !