Quand La Queen des Queens, Marie-Médiatrice et #JeSoutiensBAnQ se paient ma gueule

Jodoin_PDR

Montage de Lëa-Kim Chateauneuf

Soirée de fête bien animée et arrosée le 21 juin pour souligner mon départ (et celui de Richard Adam) des Bibliothèques de Montréal et mon envol vers de nouvelles aventures.

Louise Guillemette-Labory (La Queen des Queens), Marie Désilets (Marie-Médiatrice) et Lëa-Kim Chateauneuf (#JeSoutiensBAnq) se sont gentiment payées ma gueule.  Que dire? Merci!

Je retranscris le tout pour rassembler mes archives numériques, pour ceux qui ne pouvaient pas être présents et pour les malheureux, présents, mais qui n’ont rien entendu, le proprio du resto n’ayant même pas été foutu de mettre un mégaphone à notre disposition.

J’ajoute à la fin de ce billet la mienne d’allocution qui n’en finit plus. Jeff Macaron va râler.

Pour initiés, ce billet comporte son lot de petites «inside jokes»

Avis : je ne suis pas retraité!

La Queen des Queens (Louise Guillemette-Labory)

Luc fût mon premier choix au repêchage en 2002.  Luc est un séducteur-né qui peut vous embarquer dans des projets les plus fous et les plus ambitieux.  Vous dites oui, sans être trop certaine qu’il a raison et au final vous réalisez qu’il avait raison.

Intelligent sans être prétentieux, fier voire orgueilleux, un brin macho, fiable, anti-conformiste, drôle.  Nous avons vécu beaucoup de beaux moments ensemble et traversé plus aisément des moments difficiles parce qu’ensemble.  Me reviennent en mémoire les rencontres auxquelles nous avons participé que ce soit avec la direction des services informatiques où on m’a déjà avoué que Luc avait fait entrer l’innovation technologique à la Ville de Montréal, ou encore avec les différentes instances de grands projets, le comité exécutif, le MCC, et tous les gens de technologie.  Avec cette dernière espèce d’humanoIdes, je pouvais grâce à Luc paraître comprendre ce dont il était question.  Lors de ces représentations, Luc était toujours vêtu de son costume Dubuc à tel point qu’il a fini par devenir notre talisman.

Nous sortions toujours de ces rencontres en faisant un Hi Five un peu baveux mais aussi avec beaucoup de détermination Pour aller plus loin, la devise des bibliothèques de Montréal. Avec lui, tous les conflits pouvaient se régler en s’assoyant autour d’une table pour discuter.  

Luc, ta contribution au diagnostic, à l’établissement de normes pour les bibliothèques montréalaises puis québécoises, au plan de rattrapage, à l’établissement du RAC, au choix du système informatique (550 indicateurs … complètement débile) et à son implantation, au colloque des Bibliothèques 2.0, au RFID en passant par le site internet, les réseaux sociaux, le club de lecture en ligne, le concours Biblio-Clip, les Irrésistibles, et j’en passe.  Tout cela s’est toujours réalisé avec de hauts critères de qualité sans jamais de médiocrité. Comme disent les sportifs, dans mon livre à moi Luc tu es un Grand Montréalais !  Un bâtisseur du Montréal de la 4e révolution industrielle :  l’Intelligente et la branchée.  Maintenant amuse-toi en continuant à lire et à créer et si un peu de bénévolat t’intéresse, je te recrute encore une fois.

Marie-Médiatrice (Marie Désilets)

Comme vous le savez, au cours de sa carrière, Luc a mené à terme de nombreux projets alors je vous propose Luc en 4 «points de passage » :

  • Chargé de cours à l’EBSI

En 1990? 1991? Je tombe sur un chargé de cours à l’air cool, dangereusement ténébreux et définitivement allumé,  ça augurait comme une session de rêve, sauf que la bête s’est montrée excessivement exigeante et impitoyable dans ses corrections: J’ai dû investir très sérieusement… mais j’ai terminé avec un A et j’en suis « encore » fière!

  • Chef de section responsable du catalogage et de l’analyse documentaire :

-En congé de maternité, on m’appelle pour me dire que j’obtiens enfin un poste permanent de bibliothécaire à la Ville mais … au catalogage! (Infernum) moi qui aspire comme jeune professionnelle à œuvrer pour le développement social de la communauté et à faire de la médiation sur le terrain…  je serai empêtrée dans les cotes et les vedettes matières.

J’ai découvert que dans un univers à priori brun et extrêmement codé,  un patron à l’esprit libre peut innover, stimuler, que marginalité et performance ça peut cohabiter, même à la Ville!

-C’est aussi la première (et la seule fois/heureusement) où je l’ai vu s’asseoir sur la fée des étoiles à un party de Noel (Sylvie Jetté)

    • Chef de division à la planification et développement du réseau:

Sur Brennan, c’est pour Luc la période de l’élégance incarnée; qu’il porte un costard de Dubuc ou un costume traditionnel d’Afrique, le sifflotement de l’homme dans les corridors fait toujours son effet.

C’est l’époque où on l’entend répondre sa sempiternelle formule : « Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions… » et que l’on peut lire, savamment  disposée dans son bureau, l’inscription  « Peut-être… »

Il assume alors souvent comme chef de division, avec flegme, le rôle de modérateur sur une Table de concertation des bibliothèques prise d’assaut par des points de vue discordants, et  « quelques » récriminations  des collègues  des arrondissements, résistant à l’emportement (la jambe croisée qui s’agite et espérant ardemment  la pause, la main prête à saisir la cigarette).  Sur cette Table Luc s’est  montré à la fois ouvert aux opinions divergentes, loyal envers sa Direction et fidèle à ses convictions profondes de démocratisation des services: quand même! Chapeau!

On l’a entendu dire à l’égard des bibliothèques :

Outremont et Montréal-Nord : Le même combat!

  • Enfin, Luc grand lecteur, animateur des réseaux sociaux

Intelligent et ratoureux, érudit, sensible comme irrévérencieux, grand charmeur et orgueilleux, Luc  se délecte des réseaux sociaux et il en use à bon escient pour partager allégrement ses découvertes littéraires  et pratiquer des joutes intellectuelles que je lui souhaite infinies…

Eh! Le bel Affreux, merci!  Tu vas nous manquer!

Marie Médiatrice XX

Lëa-Kim Chateauneuf (#JeSoutiensBAnQ)

Elle a réalisé le montage photo dans l’en-tête de ce billet. Me suis fendu la poire avec  :

  • Édition affranchie! Combien de livres seront lus d’ici fin 2018?
  • Après les postes d’autoprêt : La mise en place des postes d’autoflagellation débute.
  • Cinquième phase du projet RFID : Le personnel en bibliothèque sera enfin pucé en 2018.
  • Une autre de mes devises, en arrière-plan sur le tableau, une phrase de Pélo, avec une illustration de Pellan : «Je Préfère Passer Pour Fou Que De Passer Tout Droit»
  • Comment survivre à la gestion d’une équipe autonome. La plupart du temps.
  • Irrésistible envie de lire le contenu des articles de cette édition affranchie…

Longue allocution de l’Affreux(selon Marie-Médiatrice Désilets)

Je n’allais pas vous laisser sans vous faire mon petit laïus de remerciements. Je l’ai coiffé d’un titre mon mot d’adieu et d’au revoir : Mes mercis en forme de généalogie. Désolé, je ne l’ai pas appris par cœur, ni illustrer avec un Power Point.

Je n’ai pas que ça à faire, je ne travaille plus.

Je commence, ça ne sera pas trop long. Garçon! La tournée pour tout le monde SVP, c’est La Direction des bibliothèques qui régale, c’est une soirée de travail qui devrait durer un peu plus de deux heures.

Allez! Je me lance dans la généalogie des remerciements.

Je suis né un 3 octobre, au siècle précédent. Environ trente ans plus tard, je me pointais en culotte courte, rue Fullum, pour un entretien d’embauche. Un poste de préposé à la saisie au secteur de la reprographie du catalogue, pas encore automatisé, de La bibliothèque de Montréal. J’avais un certain culot, mais pas mon doigté sur les vieilles dactylos Underwood d’alors. J’ai quand même obtenu l’emploi. Je croyais y rester 3 mois et ensuite aller achever ma maîtrise en études littéraires. J’ai finalement fait un 360, un 360 mois bien garni au sein des Bibliothèques de Montréal. Merci Mireille Cliche de m’avoir fait confiance. Je dois dire que toi aussi tu as eu du culot. Ma mère disait, quant à elle, que tu avais eu du flair. Ah! les mères! Mireille ne peut pas être là ce soir. Elle est en vacances. Une autre retraitée fort occupée.

Et puis, il y a eu Nicole Maisonneuve qui m’a intégré comme aide-bibliothécaire à son équipe pour la conversion rétrospective des millions de fiches cartonnées des bibliothèques de Montréal. Merci, Nicole, tu m’as tout appris des bases de données et m’a presque fait trouver belles les notices en format Marc. Nicole, retraitée, j’ai dîné avec elle dernièrement. Ne pouvait pas être là ce soir, trop occupé. Une autre qui a eu l’impression de sortir de sa retraite en quittant la Ville.

J’ai finalement compris qu’il y avait un bel avenir devant moi au sein de La Bibliothèque de Montréal. Je me suis inscrit à la maîtrise en bibliothéconomie au Café Campus. Par pur opportunisme, j’ai fait mon stage au catalogue des bibliothèques de Montréal sous la coordination de Michel Ménard qui m’a presque fait adorer la classification Dewey et le répertoire de vedettes-matière de Laval. J’ai obtenu haut la main mon diplôme en même temps que ma maîtrise en études littéraires tout en continuant à bosser à temps partiel à la conversion rétrospective. L’année suivante, j’enseignais à l’EBSI. Le concept d’optimisation avait tout son sens à l’époque.

J’avais bien joué mes cartes, aussitôt mon diplôme obtenu,  je suis engagé pour une courte période au catalogue. Encore le Dewey et les vedettes-matière, mais je me consolais, je voyais passer des tas de bons livres que je m’empressais de lire la nuit venue pour mieux les indexer le lendemain. J’ai finalement de nouveau été rapatrié par Nicole Maisonneuve pour la coordination de la conversion des maudites fiches en carton.

Et un de ses quatre, Hélène Roussel m’offre un poste d’agent de système en remplacement de Pierre Roberge parti en congé de paternité. Plus tard, Hélène m’offrira le poste de chef de section du catalogue que j’occuperai durant quatre ans. Ça me collait vraiment aux fesses, ces maudites fiches. Par chance,  elles étaient devenues numériques. Merci Hélène de m’avoir fait confiance pour ces postes que je croyais improbables.

Je ferai durant cette période la connaissance de Jacques Aird, chef de division au traitement (il est là?). Un homme généreux. Il m’a fait appris trois choses fondamentales :

  • La présence d’une pizzeria pas piquée des hannetons sur la rue Dante et la bière italienne qu’on y servait.
  • Qu’une division, ça se gérait simplement : avec une calculette et une règle de trois. Les choses ont bien changé Jacques, le tableau de bord est maintenant de mise et la règle de trois a été détrônée par la règle du 1 sur 2, le poste est aboli.
  • Il m’a aussi appris que les dépassements de coûts en matière de paiement des heures auxiliaires, ce n’était pas tellement affolant. Il se trouvera toujours quelqu’un pour te couvrir, disait-il, brave homme. Je t’ai laissé un petit déficit Olivier Barrette, de même que ma calculette. J’espère que tu l’as gardé. À toi de gérer ça.

J’ai fait quatre ans au catalogue. Un jour Jacques Panneton, directeur de La bibliothèque de Montréal,  a eu la curieuse idée d’abolir le poste de chef de section du catalogue.  Ivan Filion, homme avisé, l’a recréé l’année dernière. Bref, je me suis retrouvé Gros-Jean comme devant. Fort heureusement, ma bonne étoile, Isabelle Assuncao, m’a embauché d’abord comme agent de systèmes (contractuel) et ensuite comme conseiller en ressources documentaires pour remplacer Miss Maisonneuve format Marc. Merci, Isabel, elle est au Portugal, encore?

Allez, allez, j’accélère. Garçon, une autre tournée, s’il vous plaît. Jacques Aird prend sa retraite. Jacques Panneton, homme de sagesse et avec un sens inouï de la parole juste et efficace, se pointe un jour à mon bureau et me lance : Le traitement documentaire, c’est à toi. Punto. Même par le temps de dire d’accord, il était déjà parti vaquer à ses affaires courantes! Merci Jacques! Même pas eu besoin de passer les tests à l’ÉNAP.

J’y resterai deux ans. C’était la belle époque. Ça fonctionnait bien alors le traitement documentaire. M’enfin, ça ne râlait pas trop, pas comme maintenant. Une belle équipe : Michel Claveau, Claire Lahaie, Renaud Arcand, Louise Deschènes, Michèle Ouellette et toujours Michel Ménard et son maudit Dewey. Merci équipe!

2002. Fusion municipale. De nombreux postes de chef de division sont créés au sein des bibliothèques de Montréal. Je décide d’aller à la pêche. Bon moment pour me pousser du traitement avant que le bordel pogne et que Magda ramène sa fraise. Je passerai des entrevues pour les deux postes à la Direction associée des bibliothèques ainsi qu’aux arrondissements de Rosemont et d’Anjou. Me suis complètement planté à Anjou. Question de l’intervieweur : Un conseiller municipal vous demande d’engager sa cousine à la Bibliothèque Jean-Corbeil. Qu’est-ce que vous lui dites? Court moment de réflexion et je lui dis: Hey Dude, est-ce que ça te tente de faire la Une du journal Le Flambeau. Recalé. Pas grave, c’était pour m’exercer, je savais que les dés étaient pipés d’avance, que Big, Ivan Filion, le futur époux de Marie-Médiatrice Désilets de Montréal-Nord étaient sur les rangs.

J’opte finalement pour la Planification et le développement du réseau.

Je fais à l’époque la connaissance avec deux femmes au tonus incroyable : Louise et Rachel.

Louise, la Queen des Queens, elle n’allait pas gérer avec une règle de trois et une calculatrice, mais avec sa grande gueule de vendeuse de balayeuse. On raconte même que sa voix a été créée tout juste avant le BIG BANG… et son grand rire quelques secondes après. Je disais que Louise n’utilisait pas de calculette, c’est faux elle l’a utilisé une fois, au chalet, dix secondes, pour évaluer le coût du plan de consolidation : 200 millions. Merci Louise, on a vraiment vécu l’Âge d’or des bibliothèques en ta compagnie. T’inquiète Ivan, ça va revenir, mais continue à t’entraîner pour garder la forme. Avec l’inflation, si on fait une règle de trois, tu auras sûrement besoin d’au moins 400 millions.

Rachel, qui a eu une idée lumineuse : Montréal : métropole culturelle. Toujours à la défense des bibliothèques dans les nombreux et importants postes qu’elle a occupés. Merci infiniment Rachel, on te pardonne la rédaction des nombreuses HOCATAFI (Hostie de calice de tabarnak de fiches) que tu nous as fait rédiger. J’ai toujours fait mienne la devise de Rachel : Tout seul ça va plus vite, ensemble on va plus loin, TABARNAK!

Arrive ensuite Jean-Robert Choquet. Le Collègue des collègues. Le père de la première politique culturelle. Un homme loyal et qui a toujours gardé son esprit critique et défendu la cause de la Culture. Anecdote. Pas certain si je l’ai rêvé ou si c’est vraiment arrivé. L’important ici c’est plus l’esprit que la lettre. Alors, début du programme RAC dont j’avais alors la responsabilité. Je lui demande. Comment on va financer ça? Ça va aller, j’ai eu un lunch avec un type du Ministère de la Culture. On a un 5 millions à la clef. Jean-Robert a toujours eu des lunchs productifs. Mon premier « moove » avec le magot : la rénovation du stationnement de la bibliothèque Jean-Corbeil… Le programme était promis à un bel avenir… Merci Jean-Robert. Pas certain qu’il est retraité celui-là. M’est avis qu’il a encore des lunchs productifs, même s’il s’est permis dernièrement une longue virée aux États-Unis pour visiter des stades de football!

Merci au Service des TI pour son soutien en matière de gestion de nos serveurs, des télécommunications et de la désuétude des postes informatiques. Pour le financement de nos grands projets : harmonisation et libre-service (Merci Marc Laurin pour le soutien)

Merci au Bureau de la Ville intelligente et numérique qui est devenu, j’ai appris, innovant. Merci pour Mtl-WIFi et les données ouvertes.

J’ai eu la chance de faire partie de différents conseils d’administration au cours de ma carrière à la Ville. C’était considéré comme salubre à l’époque. Lis avec moi de Laval. La Corporation des bibliothécaires, le merveilleux Bibliopresto. Merci.

Merci à la Grande Bibliothèque. Merci BANQ. J’ai toujours soutenu BANQ. #Je  SoutiensBANQ!

Merci EBSI, même si tu nous as chipée Marie D. Martel. Méfie-toi EBSI, ça va brasser! Merci Marie.

Merci à mes collègues du Service de la culture. Mais qu’est-ce qu’on s’amuse grâce à vous à Montréal quand on a des loisirs…

Merci aux arrondissements (chefs de division, chef de section, conseillers,  bibliothécaires et bibliotechniciennes) avec lesquels on a créé et modernisé un grand réseau de bibliothèques. Merci de vous décarcasser tous les jours, malgré la RFA(Réforme du financement des arrondissements) et le PQMO(Programme quinquennal de réduction de la main-d’oeuvre), pour continuer à améliorer l’offre de services aux citoyens. Le meilleur réseau de Bibliothèques au monde, c’est ce qu’avaient déclaré des étudiants d’une école secondaire allemande de Stuttgart dans une étude qui avait fait le tour du monde il y a quelques années.

Suzanne, Suzanne Laverdière, pas eu beaucoup le temps de la connaître. Elle travaille jour et nuit, et partant Ivan Filion itou. Suzanne : rigueur, rigueur, rigueur. D’une extraordinaire efficacité, elle a réglé le cas de la 2e politique culturelle en deux coups de cuiller à pot, elle a rajeuni son équipe en deux temps, trois mouvements. Tant et si bien que mon remplaçant, Olivier Barrette, devrait prendre sa retraite en 2045, et que Big, le tatoué, le p’tit jeune, Ivan Filion, le bourreau de travail, est maintenant devenu le vieillard des directeurs du Service. Merci Suzanne.

Merci aussi à Solidarnosc. Mes solidaires : Le comité de gestion de La Direction des bibliothèques (Alexandra, Nathalie Bellemare, Olivier, Richard, Amélie Lapointe et Harbec, Aude, Ivan, Mylène Bernard). Merci aussi à ceux qui sont passés, certains un peu trop vite et avec qui j’ai eu un immense plaisir à travailler : Michel Claveau, Sœur Teresa Khouzam (un exemple de bonté, elle m’appelait Téréseau), Normand Cardella (au Serivce des TI, maintenant) mon pote Roland Guérin, Louise Lapointe, Denis Vézina, France Tardif, Mélina Morin, Michèle Renaud, Nicole Mousseau, Dominique Gazo, Pamela Chavez, etc. Merci à tout le personnel de la direction des bibliothèques. Quant à la relève, continuez à innover, à créer des communautés (buzzword, me dit-on), à brasser la cage pour faire avancer la cause.

Un mot pour le millier d’aides-bibliothécaire et de secrétaires. Salut Jo. On les bouscule sans arrêt avec nos innovations et nos multiples projets, on les oublie aussi parfois. Salut à eux qui font que ça continue à rouler au jour le jour, à toujours aller plus loin, les bibliothèques. Merci du fond du cœur.

C’est presque fini. Sortez les mouchoirs. Merci à mon équipe de la planif. Maintenant, décimée pour aller surqualifier les équipes du RAC, des projets réseau, et du Service des TI. Vous avez accompli des projets majeurs. Je ne vais pas tous les énumérer, mais je rappellerai pour mémoire les principaux : le diagnostic des bibliothèques, la plan de consolidation des bibliothèques, les normes, les débuts du programme RAC, l’harmonisation des systèmes, l’harmonisation des politiques de prêt, la formation du personnel, la gestion des systèmes, la formation à l’expérience client, le Web, la Bibliothèque 2.0, l’implantation du libre-service, le Club des irrésistibles, la bibliothèque numérique, et j’en passe.

Salut GAGN! Je m’ennuie de vous, mais je me soigne.

C’est fini. Un dernier mot. Pour Ivan Filion, le Directeur des Bibliothèques de Montréal. Mon pote de la clope, mon tatoué, mon déluré, mon aidant naturel, mon confident de tous les jours. Un fin stratège, il ira loin, il remporte tous les pools de hockey. Merde pour la suite, Ivan.

Au revoir à toutes et à tous!

Vous aurez de mes nouvelles.

Garçon SVP!

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Crédit photos : Léa-Kim Châteauneuf.

 

 

A propos Luc Jodoin

Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke. Préfère Madrid à Barcelone.
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