Melville (Bartleby), Kafka (La métamorphose), Poe (L’homme des foules) et Baudelaire (Les foules, dans Le spleen), autant de faussaires qui ont pigé allègrement dans «Un homme qui dort» de Perec . Pour les incrédules, voir le récit codé de Perec : Le voyage d’hiver. Puisque j’y suis, les récits susnommés des faussaires (sauf La métamorphose, mais ça vient, me dit-on) sont disponibles dans le catalogue de Publie.net ou aux Bibliothèques de Montréal, pour les abonnés – c’est ici)
Un peu abasourdi aussi de voir tomber la pluie dans la finale de «L’Adieux aux armes» d’Hemingway et d’«Un homme qui dort» de Perec. Non, le roman d’Hemingway n’est pas disponible dans le catalogue de Publie.net… 😉
« Mais les hémorragies s’étaient répétées. Rien n’avait pu les arrêter. Je restai avec Catherine jusqu’à sa mort. Elle ne reprit pas connaissance et il ne lui fallut pas longtemps pour mourir. Après avoir refermé la porte et avoir éteint la lumière, je compris que tout était inutile. C’était comme si je disais adieu à une statue. Au bout d’un instant, je sortis et je quittai l’hôpital. Et je rentrai à l’hôtel, sous la pluie » GH
« Non. Tu n’es plus le maître anonyme du monde, celui sur qui l’histoire n’avait pas de prise, celui qui ne sentait pas la pluie tomber, qui ne voyait pas la nuit venir. Tu n’es plus l’inaccessible, le limpide, le transparent. Tu as peur. Tu attends, Place Clichy, que la pluie cesse de tomber. GP
* * *
Mise à jour : 5-08-2010, 19h26 de Montréal.
Je vous mets le film, en prime. Ça me fait remonter de joyeux souvenirs :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=3TNurvWW4_0&feature=youtu.be[/youtube]
Test pour François…
Ce n’est pas vrai, en plu tu as copié ce message de mon blog