Je réponds à l’appel lancé par Bibliomancienne sur son blogue : Pourquoi ils/elles utilisent Facebook en 2011
Pas de grand questionnement existentiel autour de cette question. Facebook, un endroit, il y en a d’autres, que j’exploite à fond, pour exprimer la légèreté de la vie, mon plaisir et être témoin et acteur, parfois, d’un gai savoir partagé.
Je l’exprimais récemment dans un commentaire : pas question pour moi de gérer de multiples identités numériques sur Facebook. Je suis un, indissociable et totalement mêlé dans mes nombreux «mentir vrai».
J’y suis pour les mêmes raisons que Marie, Lionel, Vincent et compagnie de joyeux lurons de la cause sociale du devenir de nos sociétés et aussi de nos joies… (voir les commentaires du blogue sus-mentionné)
Mais j’y suis aussi, en mes mots, – je ne serai pas exhaustif, ne le prenez par personnel –
– pour le butinage numérique ou la cruze documentaire (serependity)
– pour les photos de Salwa, fière et battante, lors d’une manif de soutien à la Tunisie à Montréal
– pour les délicieux excès d’Olivier Hamel et de Mélodie Nelson
– pour une photo qui apparaît tout à trac et qui m’émeut, me transporte
– pour mieux comprendre la problématique des écrivains jeunesse avec Claude Champagne et Hélène Derome
– pour ceux qui s’indignent… il y a matière
– pour ne pas rater le dernier livre que je n’aurai pas le temps de lire avant le prochain millénaire
– pour avoir des nouvelles, des images, du soleil de Brest, Roman sur Isère, Saint-Raphael, Cuba, San Francisco, Madrid, Barcelone et Lévis…
– pour étirer la pipe des copains (et copines!?!) et ils me le rendent bien
– pour un neveu qui m’emmène en Argentine
– pour savoir comment ça se passe l’atelier d’alphabétisation technologique de Mimidou avec les communautés culturelles
– pour suivre les jeunes philosophes de l’université de Montréal qui tripent sur Rawls (je ne les comprends pas, mais je les admire, ils en causent sur FaceBook)
– parce que quand je ne sais pas (cas de figure fréquent), je le demande et on me répond rapidement
– pour ma joyeuse bande de collègues au boulot
– hé, pour avoir des nouvelles des jumeaux Labory-Ouellet
– pour rire
– pour rester en alerte
– créer et voir créer
– etc.
Pourquoi j’y suis?
Parce que vous y êtes!
Luc, on dit parfois l’affreux, mais je ne suis pas seul.
Pi aussi pour pouvoir envoyé des courriels sans chercher dans un carnet d’adresse…