J’achève Les mots de ma vie de Bernard Pivot. Je le savais, mais c’est de nouveau confirmé, je ne suis pas très porté sur les bio et les autobiographies, fussent-elles tracées autour de mots aimés. Les bio, j’y trouve toujours de grosses taches de trivialité et justement trop de peu de mots.
J’exagère, il y a de belles exceptions :
Les mots de Sartre
La promesse de l’aube de Romain Gary, mais est-ce que ça compte comme bio?
La chambre claire de Barthes, et le «ça a été» douloureux du souvenir de sa mère
Pagnol, La gloire…, Le Château…, Les secrets…, mais ce sont romans autobiographiques
Cohen et Le livre de ma mère
et Primo Levi qui revient toujours sous ma plume, Si c’est un homme
…
Je ne lis jamais de biographie, mais celle de Jobs, oui. Pourquoi ? Parce que. Autrement dit : https://oreilletendue.com/2011/11/11/exercice-d%e2%80%99admiration-diderot-jobs-gladwell/. L’exception qui confirme la règle.
Benoit,
Je viens de faire l’économie de la lecture d’une biographie : votre compte-rendu résume fort bien le génie de Jobs.
Diderot ou Jobs. Diderot, bien sûr, que je relis sur mon Ipad. 😉
Luc
« Si c’est un homme », ça ne compte pas, comme biographie. C’est avant tout le meilleur récit concentrationnaire qui ait été écrit !
Il fait partie de mes recommandations systématiques de lecture à ceux intéressés par le sujet !
Caroline, tout à fait d’accord!