Exit wounds et clin d’oeil à Pirathécaire

Mois de la BD. Mois de la Bêtise. Fête des Patriotes. On prend ça mou. Billet précédemment publié anomymus en mars 2012 sur le site Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal. Allez, je le rapatrie dans mes quartiers :

« Exit wounds » : orifice de sortie d’une blessure causée par un projectile ; la plaie de sortie serait en général plus grande que l’orifice d’entrée. Belle métaphore pour coiffer ce roman graphique de Rudi Modan qui trace le récit de l’abandon, de la rencontre avec un père absent et du coup, symboliquement, d’une société agitée (Israël) en quête d’elle-même. La trame : un attentat suicide fait cinq morts dans un restoroute de la gare de Hadera près de Tel-Aviv. L’une des cinq victimes n’a pas pu être identifiée. Nomi croit que le macchabée en question est son amant. Elle convainc tant bien que mal, Kobi, le fils de son amant, de l’assister dans son enquête pour connaître le fin mot de l’histoire, pour aller à la découverte d’un homme narcissique, absent et un peu volage… Récit de blessures psychologiques et peut-être d’une réconciliation.

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Bye the way, Exit wounds,  pour un  point de vue de bibliothécaire engagé eu égard à la loi 78, je vous conseille la lecture salutaire du dernier coup de gueule de Pirathécaire :

devenir pirathécaire, pour vrai. c’est le temps ou jamais

A propos Luc Jodoin

Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke. Préfère Madrid à Barcelone.
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