Bug

Bug Bilal BD

Le récit se déroule en 2040 par là. Zuckerberg a atteint l’âge déplorable. Bug. Pour un virus informatique qui a mis la terre sens dessus dessous. Plus rien ne fonctionne. Société arrêtée. L’assèchement total. Les disques durs sont vides, les mégadonnées ont disparu, la substantifique moelle informatique envolée. La planète entière est dénumérisée. C’est la cata!

Les humains sont dans la merde, ils vont devoir revenir aux ondes analogiques, au papier, à l’encre, voire même à la mémoire « pas vive, mais vivante »… On assiste à un trafic de miroir pour compenser la perte des selfies. C’est le BNG : le bug numérique généralisé.

Le milliardaire Jeff Casanova est en blocage lévitationnel au-dessus de Central Park. Les véhicules numériques capotent. Les avions échouent dans la Tamise… Des adolescentes se donnent la mort : « nou ne pouron plus viver comm’ça sans Siri et wefac ».

Bug aussi pour la bibitte qui s’est implantée dans le cerveau de l’astronaute Obb en orbite autour de Mars. Un petit implant qui a absorbé toutes les données numériques de la Terre… La volonté du bon astronaute (un peu amoché) de revenir sur terre pour retrouver sa fille (par ailleurs enlevée par les bonzes du Califat) et accessoirement sauver la planète.

Réussira-t-il ?

On le saura dans les prochains tomes à paraître Dieu sait quand. Misère du lecteur!

Les illustrations de Bilal, sublimes. Pas de surprises.

Bilal, Enki. Bug. 1, Éditions Casterman, 2017, 88 pages.

 

A propos Luc Jodoin

Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke. Préfère Madrid à Barcelone.
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