Température et incipit : «Un an» de Jean Echenoz [97]

un an

Never open a book with weather. Elmore Leonard, Ten rules for writing fictions.

Victoire, s’éveillant un matin de février sans rien se rappeler de la soirée puis découvrant Félix mort près d’elle dans leur lit, fit sa valise avant de passer à la banque et de prendre un taxi vers la gare Montparnasse.
Il faisait froid, l’air était pur, toutes les souillures blotties dans les encoignures, assez froid pour élargir les carrefours et paralyser les statues, le taxi déposa Victoire au bout de la rue de l’Arrivée.

Voir aussi un billet dans lequel il est démontré que Jean Echenoz est un véritable écrivain. C’est par là. Là-bas.

Bon dimanche!

Jean Echenoz, Un an, Éditions de Minuit, 1997. Édition numérique.

 

A propos Luc Jodoin

Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke. Préfère Madrid à Barcelone.
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