Lecture du jour. Je ne suis pas le seul à être mou du genou.
« C’est rendu que je cours, et ça m’arrive pas souvent, alors le cœur veut me sortir de la poitrine. Miche pourra pas se débrouiller sans moi, avec ses parents qui refusaient de jouer avec elle, son alcoolisme plus ou moins contrôlé et ses rotules qui craquent à cause de son syndrome fémoro-patellaire. Sans oublier sa tristesse qui, depuis que la malchance lui est tombée dessus, inonde les murs et noie tout ce qui est vivant aux alentours. Sauf moi, parce que je suis habitué. »
J’étais un héros, Sophie Bienvenu.