Désenchantement de la littérature

Je n’ai pas lu Eloge littéraire d’Anders Breivik de Richard Milet. Pamphlet dans lequel le prosateur affirme, disent les commentateurs, que «Breivik est ce que méritait la Norvège» et où il salue «la perfection formelle» et «la dimension littéraire» de l’assassinat de 77 gamins « futurs collaborateurs du nihilisme multiculturel».

J’ai toutefois lu du même auteur : Désenchantement de la littérature. Pour bien mesurer ses régurgitations précédentes. Ce texte de 2007 contenait déjà la «vision» de Millet, sa haine de l’autre, du métissage, de la «narratique», son racisme, ses jugements à l’emporte-pièce sur la décadence, la fin de l’Occident chrétien blanc et de la littérature.

Vous remplacez Breivik par Milosevic, tout y était, 2007, pour l’appréciation de «la perfection formelle» du geste purificateur…

Un zouf!

Allez, au suivant!

A propos Luc Jodoin

Effleure la surface des choses. Intérêt pour la littérature, la langue, les arts visuels, la sociologie et les enjeux sociaux. Tendance woke. Préfère Madrid à Barcelone.
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