Je devais aller voir une exposition consacrée à l’immense Jaume Plensa. Manque de pot, l’Espacio Fundación Telefónica est fermé le lundi.
L’offre culturelle à Madrid est inépuisable. Je me suis donc rabattu sur une rétrospective d’un non moins grand artiste : Saul Steinberg, l’homme qui « écrivait en dessinant ».
C’était, pour les intéressé(e)s, présentée à la Fundación Juan March de Madrid.
Je savais que Steinberg, Roumain naturalisé Américain, avait produit pendant une soixantaine d’années les pages frontispices du journal The New Yorker. Que c’était un dessinateur, un peintre, un sculpteur et un bidouilleur de génie. J’ignorais qu’il était un membre clandestin de la section roumaine du FLC (Front de libération des chaises).
Jugez en par vous même. Les deux dernières illustrent aussi son sens de l’humour : un combat contre un symbole et le sens de l’attraction inversé.
D’autres contributions des sympathisants du FLC sont disponibles par ici, par là, encore là, et au champ gauche.